Roselyne Bachelot n’en a pas tout à fait fini avec la santé. La réhabilitation de sa gestion avenue de Ségur lors de la crise H1N1 explique en partie son retour en grâce. Et la polémique qu’elle s’est offerte début juillet avec les médecins sur leur responsabilité supposée dans la pénurie de masques n’a pas empêché le retour de la pharmacienne huit jours plus tard au gouvernement. C’était une surprise. Pas une erreur de casting. Le mois dernier, un sondage la plaçait en troisième position dans le classement des personnalités politiques préférées des Français, avec 49 % d’opinions positives, loin devant loin devant Olivier Véran (39 %), pourtant quatrième de ce palmarès.
Depuis, ses nouveaux habits de ministre de la Culture la ramènent, crise du Covid oblige, sur le terrain sanitaire. Le combat de Roselyne Bachelot depuis son arrivée rue de Valois vise notamment l’assouplissement de la distanciation dans les salles de spectacle. Dans un entretien récent à un grand journal du soir, elle estime avoir en partie atteint son but : « J’ai obtenu qu’il n’y ait plus de jauge dans les salles des départements verts, ce qui est déjà une demi-victoire ! », se félicite-t-elle. Tout en défendant une attitude réaliste en zone rouge : « La doctrine ne peut pas changer pour l’instant. Il n’est pas question de relâcher nos efforts », explique l’ancienne ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy, arguant d’une situation sanitaire « qui ne s’améliore pas ». Et, pour faire patienter le monde du spectacle vivant, elle affiche un pragmatisme de bon aloi : « On ne va pas demander au Théâtre de Poche-Montparnasse d’appliquer les mêmes règles que la Philharmonie… » Décidément, Roselyne Bachelot n’a pas changé. Elle a toujours le don de la répartie. Les plus âgés boudent la culture ? « C’est pour cela qu’on a imposé le port du masque pendant les séances, c’est un élément de sécurité pour les seniors », souligne-t-elle.
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