Depuis la très médiatisée affaire d’Outreau, le SAP, syndrome d’aliénation parentale, est devenu un cheval de bataille pour les personnes accusées d’actes pédophiles : selon le SAP, c’est l’emprise d’un des parents qui est à l’origine des fausses allégations des enfants. La théorie dite des enfants carencés s’est également répandue après l’affaire, elle postule que les enfants souffrant d’un manque affectif sont conduits à inventer des récits d’abus sexuels.
Aux États-Unis, le false memory syndrom (syndrome de fausse mémoire), dont les promoteurs se sont dotés d’une fondation, alimente aussi le courant de dénigrement de la parole des enfants.
Mais ces syndromes et théorie ne sont pas reconnus par la communauté psychiatrique, étant rejetés du DSM IV, faute de publications scientifiques pour les étayer. En France, à défaut de données épidémiologiques validées, leurs partisans font le plus souvent référence à l’affaire d’Outreau pour entretenir la crise de doute sur la parole de l’enfant.
Ch. D.
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique
Aide active à mourir : le critère de pronostic vital remplacé par celui d’« affection en phase avancée ou terminale » en commission
Ehpad publics : 15 maires bretons attaquent l’État pour non-respect des droits fondamentaux des résidents
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs