Le rappel du vaccin contre la fièvre jaune n'est plus obligatoire pour se rendre en Guyane depuis le 1er février 2016, a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué. L'agence guyanaise précise que le changement ne concerne que les rappels. Les voyageurs se rendant en Guyane doivent uniquement fournir la preuve « d'une vaccination antérieure datant de plus de dix jours attestée par un certificat international de vaccination » ou d'un « certificat de contre-indication à cette vaccination ».
La vaccination n'est pas obligatoire pour les personnes effectuant un transit aéroportuaire inférieur à 12h en Guyane.
Nouveau règlement sanitaire international
Depuis 1967, l'entrée en Guyane est subordonnée à la présentation soit d'un certificat de vaccination contre la fièvre jaune (ou antiamarile) soit d'un certificat de contre-indication médicale à cette vaccination. Jusque fin janvier, la durée de validité de cette vaccination était limitée à 10 ans.
Dès 2013, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquait qu'une « dose unique de vaccin antiamaril est suffisante pour conférer une immunité protectrice contre la fièvre jaune tout au long de la vie » et « l'administration d'une dose de rappel n'est pas nécessaire ».
Le nouveau règlement sanitaire international (RSI) qui doit entrer en vigueur en juin 2016 tient compte de cette évolution : les certificats internationaux de vaccination contre la fièvre jaune seront valides durant toute la vie d’une personne. « Comme l'autorise l'OMS, la France a pris la décision d'anticiper cette modification du RSI pour la Guyane au 1er février 2016 », précisent les autorités.
En conséquence, les personnes vaccinées contre la fièvre jaune après l’âge de deux ans révolus sont désormais considérées comme protégées pour leur vie entière et dans le cas général, n’ont plus besoin de rappel de ce vaccin.
En Guyane, le dernier cas de fièvre jaune date de 1998 : une Amérindienne d'un village isolé situé sur le territoire de la commune de Maripasoula (sud-ouest) en était décédée.
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