Plusieurs spécialités en action

Publié le 23/03/2009
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« Une vingtaine de collèges de bonnes pratiques sont d'ores et déjà en place », indique-t-on à la HAS. Des discussions sont entamées pour constituer des collèges en diabétologie, en dermatologie et en cancérologie. Plusieurs conventions ont été signées depuis décembre entre la HAS et des collèges de spécialités sur les thématiques suivantes :

- le collège des gériatres pour l’amélioration des prescriptions médicamenteuses chez les sujets âgés

- l’association française d’urologie pour le cancer localisé de la prostate

- le collège français des anesthésistes-réanimateurs pour la gestion des antivitamines K en situation programmée et d’urgence pour des actes invasifs ou de chirurgie

- le collège français de médecine d’urgence pour l’infarctus du myocarde

- le conseil national de cardiologie pour l’infarctus du myocarde

- la fédération française de pneumologie pour le syndrome d’apnées du sommeil

- la société de réanimation de langue française pour des revues de mortalité et de morbidité dans la spécialité de réanimation médicale.

D'autres conventions devraient voir le jour en 2009 avec les néphro/dialyseurs, les imageurs sur la prescription des examens dans un contexte d'urgence et les psychiatres sur les échanges et l'adressage entre psychiatres et médecins généralistes.

«Ces partenariats étant par vocation très axés sur les « bonnes pratiques cliniques », il s'agira principalement d'identifier des indicateurs de bonne pratique et de suivre leur évolution favorable dès lors qu'un nombre conséquent de médecins - adhérents aux programmes mis en œuvre par les collèges - les utilisera dans leur pratique quotidienne», confiait récemment Jean-Michel Chabot, conseiller médical du président de la HAS.

Le collège de médecine générale est également en cours de constitution mais la HAS reconnaît que les choses sont « plus délicates ». « La question en suspens concerne la présentation des membres du collège de médecine générale en tant que représentants des syndicats, indique le Pr Degos. Au collège de médecine générale, on ne discutera pas du C à 23 euros ».

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr