Les associations de lutte contre le sida affirment que le « compte n’y est pas ». Act Up-Paris, AIDES, Coalition PLUS, Sidaction et Solidarité Sida ont manifesté devant l’Assemblée Nationale. Ils se sont couchés devant le bâtiment, pour symboliser les 25 millions de morts du sida depuis le début de la pandémie et ont accroché une gélule de 10 m de long marquée du slogan « Stop sida ». Selon ces associations, pour tenir leurs engagements, les pays riches sont censés doubler leur contribution au Fonds mondial. Pour la France, cela impliquerait de passer de 900 millions à 1,8 milliard d’euros, sur 3 ans, soit 600 millions par an.
De son côté, Action contre la faim demande : « À quand un plan d’urgence nutrition à la hauteur du fonds mondial contre le sida ? » Alors que les contributions à la lutte contre le sida ont « permis de réduire ou stabiliser le nombre de nouvelles infections VIH dans la plupart des régions du monde », dans le même temps, « les investissements consacrés à la lutte contre la malnutrition étaient 20 fois moins importants », rappelle ACF. Plus de 55 millions de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë et 3,5 millions en meurent chaque année.
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