L'Élysée envisage de nommer le Pr Lionel Collet, médecin, ancien président d'université et directeur de cabinet sous le mandat de François Hollande, à la tête de la Haute Autorité de santé (HAS).
« La Présidente de l'Assemblée nationale et le Président du Sénat sont saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce », est-il indiqué dans un communiqué de l'Élysée. Le Pr Collet succéderait ainsi à la Pr Dominique Le Guludec, à la tête de l'agence sanitaire depuis décembre 2017.
Le Pr Collet, 68 ans, est docteur en médecine et en biologie humaine. Il a commencé sa carrière comme médecin hospitalo-universitaire à l'université Lyon 1-Claude Bernard et aux Hospices civils de Lyon.
Engagement dans la vie politique en 2012
En 2006, il a pris la direction de l'université lyonnaise, avant de s'engager à partir de 2012 dans la vie politique, d'abord comme directeur de cabinet de Geneviève Fioraso, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ensuite en tant que conseiller spécial au cabinet d'Agnès Buzyn, de 2017 à 2018. Depuis 2013, le Pr Collet est conseiller d'État.
Ces dernières années, il a présidé le collège déontologique de l'AP-HP et le Conseil national de la certification périodique de certains professionnels de santé. Dans ce cadre, il avait répondu à vos questions au cours d'un live chat du « Quotidien ».
La Haute Autorité de santé est chargée de trois missions : évaluer les médicaments et dispositifs médicaux, recommander les bonnes pratiques professionnelles, élaborer des recommandations vaccinales et de santé publique et mesurer et améliorer la qualité des établissements de santé. Ses avis sont généralement suivis par le gouvernement.
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur
Les risques liés à l’alcool toujours sous-estimés, Santé publique France réaffirme l’intérêt des campagnes grand public
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères