Comment inculquer des réflexes de prévention et encourager les Français à changer leurs comportements pour éviter les cancers ? L'Institut national du cancer (INCa) mise sur l'information des citoyens, et non seulement l'émotion, dans sa nouvelle campagne, qui porte comme slogan : « Pour éviter les cancers de demain, c’est aujourd’hui qu’il faut agir ».
Près de la moitié des cancers pourraient être évités, rappelle l'INCa, quand moins de 10 % ont une origine génétique. Et les facteurs de risque externes sont connus : le tabac est à l'origine de 68 000 nouveaux cas chaque année (et 45 000 décès), l'alcool, de 28 000 cas, une alimentation déséquilibrée, 19 000 cas, tout comme le surpoids. Pourtant, le changement de comportement est difficile lorsque les bénéfices sont lointains.
Sensibiliser, mais aussi informer
L'INCa diffuse du 9 septembre au 9 octobre un spot télévisé mettant en scène un trentenaire dans des situations potentiellement à risque (le dernier verre, un repas gras, la tentation d'une cigarette, l'activité sportive) qu'il esquive grâce à la présence bienveillante de lui-même sexagénaire, le remerciant pour ses choix judicieux sur le long terme.
Surtout, l'INCa propose sur son site e-cancer.fr de nouveaux contenus (notamment des vidéos) pour s'informer sur la cancérogenèse et comprendre comment certains comportements peuvent augmenter le risque de développer un cancer, ainsi que 10 chroniques radios « la minute prévention des cancers », qui abordent, avec un médecin, un facteur de risque évitable et les moyens d'agir. L'objectif : « que chacun devienne acteur de sa santé en diminuant son exposition aux facteurs de risques évitables de cancers », indique l'INCa. Chaque année près de 382 000 nouveaux cancers sont détectés et 157 400 personnes décèdent de la maladie.
Sérologie sans ordonnance, autotest : des outils efficaces pour améliorer le dépistage du VIH
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?
Un traitement court de 6 ou 9 mois efficace contre la tuberculose multirésistante
Regret post-vasectomie : la vasovasostomie, une alternative à l’AMP