Dans le cadre de la Semaine européenne de la vaccination du 24 au 30 avril, l'Institut national du cancer (Inca) souligne le rôle clé des professionnels de santé dans l'information aux parents concernant la vaccination contre les HPV et met des outils à leur disposition pour les accompagner.
Le président de la République a annoncé en février dernier le lancement d'une campagne de vaccination HPV à destination des élèves de 5e dès la rentrée de septembre 2023. Et alors que cette vaccination, recommandée dès 11 ans pour les garçons et les filles, soulève des questions, l'Inca estime que « le dialogue entre les professionnels de santé et les parents demeure un levier essentiel de la progression de cette vaccination ».
L'Inca a ainsi élaboré un document récapitulant les principaux arguments à présenter aux parents, portant notamment sur l'efficacité et la sécurité des vaccins. Un dossier complet sur la prévention des risques infectieux liés au papillomavirus humain est également disponible.
Les conseils des médecins généralistes suivis par les patients
En parallèle, l'Inca met en place une campagne d'information intitulée « On ne les protège jamais trop » à destination des parents, qui sera visible dans les cabinets médicaux et sur les réseaux sociaux. Des chroniques sonores « Protéger les enfants contre les cancers HPV. La minute vaccination ! », ont également été créées et font intervenir des professionnels de santé et des experts sur les points clés de la vaccination.
L'Inca rappelle par ailleurs les résultats d'une enquête qu'elle a menée en 2019 avec la Haute Autorité de santé, qui attestent du rôle majeur des médecins généralistes : « 97 % des parents répondants déclarent suivre les conseils de leur médecin (60 % toujours et 37 % souvent) lorsqu’il recommande la vaccination, et 86 % l’identifient comme leur principale source d’information sur ce sujet », est-il résumé. Néanmoins, l'utilité du vaccin demeure méconnue, notamment sur son effet protecteur contre les verrues ano-génitales et les cancers ano-génitaux.
Selon les dernières données de Santé publique France portant sur l'année 2022, la couverture vaccinale n’est que de 41,5 % chez les jeunes filles pour un schéma complet et de 12,8 % chez les jeunes garçons pour une dose. Loin de l'objectif de 80 % inscrit dans la stratégie décennale de lutte contre les cancers.
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