En matière de suicide, l’adolescence est une période à risque, comme l’a rappelé le Dr Renaud de Tournemire (pédopsychiatre, CHI de Poissy/Saint-Germain-en-Laye), lors du congrès. L’enquête Escapad menée en 2017 sur les adolescents de 17 ans en France montre une prévalence des pensées suicidaires chez les filles de 14,8 % et de 8,2 % chez les garçons. Les tentatives sont respectivement de 4,3 % et de 1,5 % pour chaque sexe.
Plaintes somatiques Selon une enquête nationale dirigée par Marie Choquet, les adolescents suicidaires vont chez leur généraliste, mais n’expriment pas leur mal être et préfèrent parler d’autre chose (plaintes somatiques). Il faut donc penser au risque suicidaire devant un adolescent présentant certains facteurs de risque. à côté de la situation scolaire (redoublements) ou familiale (famille monoparentale, recomposée), une homosexualité ou un surpoids (pouvant entraîner des brimades et des stigmatisations) doivent éveiller l’attention. Des symptômes flous (troubles du sommeil, maux de ventre, céphalées à répétition) doivent aussi alerter. De même que des consommations de toxiques (y compris le tabagisme quotidien), une dépression, des troubles anxieux ou alimentaires, des scarifications, un stress post-traumatique ou des antécédents familiaux psychiatriques.
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