Comme le dit « Le Figaro » qui a déniché l’information, « les juges ne regardent pas sur Google qui sont les experts judiciaires avant de les nommer ».
Le 12 mai dernier, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris chargeait le Pr Bernard Rouveix d’une expertise civile dans le cadre de l’instruction de la plainte d’une famille ayant porté plainte contre le laboratoire Sanofi. Elle reproche au numéro un français de la pharmacie le non-signalement d’effets indésirables graves pour les femmes enceintes prenant de la Dépakine (valproate de sodium), un antiépileptique.
Sommité médicale, le Pr Rouveix n’en a pas moins été mis en examen en juillet 2013 pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire Mediator. Membre suppléant de la commission d’autorisation de mise sur le marché (AMM) de l’AFSSAPS (devenue ANSM) de 1997 à 2010, Bernard Rouveix facturait parallèlement ses services aux laboratoires Servier, via la société CRIS, une entreprise de conseils pour l’industrie pharmaceutique.
Le « Figaro » assure par ailleurs que Bernard Rouveix a également réalisé des études pour le compte de Sanofi.
Le Quotidien a tenté, sans succès, de joindre le TGI de Paris.
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