Le gouvernement finlandais a proposé d'accueillir à Helsinki l'Agence européenne du médicament (EMA). C'est la sixième ville à déposer un dossier après Lille, Stockholm, Copenhague, Amsterdam et Barcelone.
L'EMA, basée à Londres, va devoir déménager après le « oui » des Britanniques à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. De nombreux États membres sont sur les rangs pour récupérer son siège ainsi que ses 900 salariés.
Le 6 juillet, le Comité ministériel aux Affaires européennes du gouvernement finlandais a décidé de présenter la candidature du pays nordique en vantant les mérites de sa capitale, Helsinki. Il fait valoir « les liaisons aériennes faciles avec les capitales de tous les États membres de l'UE, les connexions intercontinentales, une capacité hôtelière suffisante » et la présence « d'écoles internationales » ouvertes aux enfants des fonctionnaires de l'agence.
Choix final en novembre
La Commission européenne sera chargée d'évaluer les candidatures en prenant compte de divers critères, allant de l'accessibilité du site aux perspectives d'emploi pour les conjoints des employés et d'études pour leurs enfants. Le choix final reviendra aux États membres, qui seront libres de tenir compte ou non de cette évaluation lors d'un vote, qui doit avoir lieu en novembre.
Fin juin, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn s'était rendue à Lille pour soutenir la candidature de la métropole des Hauts-de-France aux côtés de Martine Aubry, maire de Lille et Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, deux anciens ministres de la Santé.
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