L’Agence européenne du médicament (EMA) vient de mettre à jour son règlement concernant les déclarations de conflits d’intérêt des experts recrutés dans le cadre de l’évaluation des médicaments en vue de recommandations d’autorisation de mise sur le marché. Cette décision fait partie des réformes préconisées par le groupe de travail sur la révision de la prise en compte des conflits d’intérêts, mis en place par l’agence en mars 2014.
Les conflits d’intérêts directs mis au ban
L’EMA considère « que le fait d’avoir été employé par une entreprise pharmaceutique par le passé est incompatible avec une implication dans les activités de l’agence ». Selon les documents actualisés de l’agence, l’EMA opère une distinction entre les conflits d’intérêts indirects – comme les honoraires investigateurs ou les fonds accordés par les entreprises pharmaceutiques pour financer des recherches ou des bourses de thèse – et les conflits d’intérêts directs, comme être employé directement par un laboratoire, y compris comme consultant, ou y détenir des intérêts financiers. Seule la présence de conflits d’intérêts directs dans le curriculum vitae d’un candidat mettra fin à la procédure de recrutement par l’EMA.
Les comités d’experts de l’EMA concernés par ces nouvelles règles sont le comité des médicaments à usage humain (CHMP), le comité de pharmacovigilance (PRAC), le comité des médicaments à usage vétérinaire (CVMP), le comité des médicaments orphelins (COMP), le comité des médicaments à base de plantes (HMPC), le comité pédiatrique (PDCO) et le comité des médicaments de thérapie innovante (CAT).
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