Hier, la guerre d'Algérie, aujourd'hui, la guerre de France, entre couvre-feu et décapitations, l'histoire se répète, les protagonistes s'inversent, le sang coule.
Non, Mr Macron, l’Algérie n'est pas la Shoah. Battre sa coulpe ne fait qu'exaspérer la haine destructrice, exacerber la paranoïa des islamistes et tous ceux qui veulent anéantir ces diables de mécréants qui aiment Eagles of Death Metal, leur famille et leur prochain.
Ce ne sont pas les cathédrales, la République et les symboles qui meurent mais des hommes qui sont égorgés, massacrés. On ne meurt pas de son héroïsme mais des balles salafistes. A-t-on vu un curé ou des moines assassiner un musulman ou un juif? Pas même un catholique récalcitrant ou un athée!
La France, terre d'accueil et d'asile, devient terre de martyrs. Associations, mosquées et imams devraient être sous haute surveillance et les fondamentalistes expulsés au lieu d'être subventionnés et nourris par nos deniers.
J'ai vécu la guerre d'Algérie, la rupture et l'exil. J'ai toujours mes amis algériens qui ont souffert des années macabres et subissent eux aussi la barbarie imbécile des fondamentalistes. Ne nous laissons pas nous dresser contre eux.
La liberté est increvable, les idées sont increvables, seuls les concepts renaissent de leurs cendres. Les hommes décapités, les femmes violées et égorgées sont morts, définitivement. On peut toujours les immoler sur l’autel des idéologies et de la démocratie bienveillante mais rien ni personne ne les ressuscitera.
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