En plus de cette volonté de réduire les dépenses de santé (variable commode pour équilibrer un budget, ce qui prouve que nos «politiques» se fichent de la santé de leurs concitoyens), nos dirigeants détestent les médecins depuis des décennies, dans le privé (ils ne pensent qu'au fric, disent ils) comme dans le public.
Un homme politique a tous les pouvoirs et croit tout savoir sur tout, du moins pour beaucoup. Patatras, il tombe malade et là il devient complètement impuissant, obligé de se se rabaisser au niveau de n'importe qui, s'il veut s'en sortir, et donc de faire confiance aux médecins. Je pense qu'il prend très mal la perte de son pouvoir, inébranlable, pensait il.
Dans le privé, comme nos énarques ont toujours pensé que les médecins ne pensaient qu'à l'argent il était logique pour eux de diminuer leur nombre pour faire des économies. Las, il n'ont jamais compris que c'est la maladie qui coûte cher, pas les prescriptions. Ils ont remis ça avec le MICA, cher et inefficace.
Actuellement cela continue : démolition de la médecine libérale (par idéologie), suppression de lits en pleine crise sanitaire, honoraires et salaires indécents etc.. Et pourquoi? Il s'agit de se conformer aux directives Européennes qui demandent, encore et toujours, la diminution des dépenses de santé. Bon courage à ceux qui veulent rester dans l'UE. Si nous y restons la catastrophe continuera.
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