La HAS en 2008 a émis des recommandations sur la « Prise en charge des lésions méniscales et des lésions isolées du ligament croisé antérieur du genou de l’adulte » où est précisée la place de la réparation méniscale dans le contexte de lésions méniscales non traumatiques.
Ces lésions non traumatiques seraient le résultat d’une hyperutilisation, soumise à des contraintes de cisaillement. Leur histologie serait compatible avec celle des ménisques du sujet de plus de 50 ans. Leur incidence, non chiffrée, semble cependant rare.
Contrairement aux sujets de plus de 40 ans, la réparation est licite en terme d’épargne méniscale pour des clivages horizontaux symptomatiques du sujet jeune (grade 2 ou 3 de la classification IRM), après échec du traitement fonctionnel. En effet, 25 à 30 % des patients conservent des douleurs modérées, mais ils conservent aussi leur ménisque, puisque le taux de méniscectomie secondaire est bas (6 %). La réparation méniscale s’adresse à des lésions périphériques en zone rouge-rouge ou rouge-blanc c’est-à-dire en zone vascularisée. Les réparations en zone blanc-blanc non vascularisées ne sont pas recommandées. L’intervention doit toujours être réalisée par arthroscopie.
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