La scoliose est une déformation 3-D, non complètement réductible, et évoluant durant la croissance.
→ Elle est dite « idiopathique » parce qu'elle apparaît sans aucune cause décelable en l'état de nos connaissances actuelles.
Elle n'est pas une simple inclinaison latérale du rachis ; c'est une déformation dans les trois plans de l'espace (3-D), à la manière d'un escalier en colimaçon. C'est une déformation structurale, incomplètement réductible, quelle que soit la position du corps, debout ou couché. Elle survient pendant l'enfance, à un âge variable, chez 2 à 4 % de la population et sept fois plus souvent chez la fille que chez le garçon. Elle a dix fois plus de chance de survenir en cas d'antécédent dans la famille. Elle représente 70 % de toutes les scolioses.
→ La scoliose idiopathique n'est pas la seule scoliose structurale. Il existe d'autres scolioses survenant dans le cadre d'une maladie plus générale et décelable,(neurologique, neuro-musculaire, malformative, dystrophique, génétique, etc.). Ces scolioses sont dites « secondaires » car elles ont une origine bien spécifique.
→ En revanche, la scoliose idiopathique doit être différenciée des simples attitudes scoliotiques non structuralisées, purement posturales, labiles, parfaitement réductibles, surtout en décubitus, qui peuvent être liées à une légère inégalité de longueur des membres inférieurs, une ano-malie de hanche, mais le plus souvent une simple mauvaise façon de se tenir, très fréquente chez l'adolescent (voir illustrations).
→ Enfin, la scoliose idiopathique n'est pas la conséquence de mauvaises habitudes (cartable trop lourd, mauvaise posture, sport asymétrique, surpoids…) mais bien une maladie à part entière du rachis.
Cas clinique
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