= › Les situations de prévention secondaire, après un accident ischémique cardiaque, cérébral ou périphérique placent de facto le patient dans la catégorie des sujets à haut risque cardiovasculaire, quel que soit son âge. Idem en prévention primaire en cas de diabète associé soit à une atteinte rénale (protéinurie › 300 mg/24h ou clairance de la créatinine < 60 ml/min), soit à 2 facteurs de risque en plus d'un diabète évoluant depuis plus de 10 ans (1 ; 2). Le risque est alors équivalent à celui d'un patient en prévention secondaire.
= › L'existence d'une athérosclérose infraclinique correspond également à un niveau élevé de risque cardiovasculaire. "Par exemple, la présence d'une sténose carotidienne obstruant de plus de 50 % la lumière vasculaire, même asymptomatique, élève franchement le risque cardiovasculaire. Mais une simple plaque d'athérome, événement fréquent chez le sujet âgé, ne suffit pas par elle-même à définir le haut risque cardiovasculaire".
= › "En revanche, la prise en compte du cumul des différents facteurs de risque au moyen des échelles de risque (Framingham, SCORE), comme il est recommandé de le faire pour les sujets d'âge moyen, est moins contributive chez la personne âgée."
Cas clinique
Le prurigo nodulaire
Étude et pratique
HTA : quelle PA cible chez les patients à haut risque cardiovasculaire ?
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC