Les étiologies possibles de l'asthénie sont nombreuses : anémie, troubles métaboliques, hypothyroïdie, déshydratation, dénutrition. Une douleur persistante, une anxiété ou un état dépressif peuvent aussi induire une asthénie. De même pour certains traitements tels que chimiothérapie ou radiothérapie.
Les corticoïdes en cure courte (5 à 10 jours) font partie des traitements symptomatiques les plus courants. L'Afssaps les réserve aux patients ayant une espérance de vie limitée, en raison d'effets bénéfiques sur la qualité de vie. Des doses de 0,25 à 0,50 mg/kg/j d'équivalent prednisolone peuvent être utilisées (3).
Certains auteurs prescrivent des stimulants tels que les amphétamines, le modafinil (indiqué dans la narcolepsie et l'hypersomnie idiopathique) ou le méthyphénidate (AMM dans les troubles déficitaires de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant). Mais pour le Dr Gomas, "c'est aller au-delà du raisonnable que de vouloir utiliser de tels médicaments en situation palliative, lorsque la maladie est évolutive. L'asthénie en fin de vie est un symptôme incontournable, et le médecin doit alors dialoguer avec son patient et ne pas le maintenir dans le fantasme d'un objectif impossible à atteindre. Pour ma part, je m'en tiens à la prescription de cures courtes de corticoïdes et au soutien relationnel".
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