Cet essai a comparé l'effet de 20 mg de rosuvastatine par jour à celui d'un placebo chez des patients non diabétiques en prévention primaire à risque cardiovasculaire intermédiaire, sans hypercholestérolémie (LDL-C >1,30 g/l) mais avec un taux de CRP supérieur à 2 mg/l.
Après un suivi médian de 1,9 ans, une baisse de 50 % du LDL-C a été constatée (pour atteindre 0,55 g/l en moyenne), ainsi qu'une diminution de 37 % de la CRP. Parallèlement, le pourcentage d'événements cardiovasculaires majeurs a été réduit de 44 %, effet supérieur à celui imputable à la seule baisse du LDL-C.
"Cette étude démontre de façon très significative les bénéfices d'un traitement par statine chez des sujets en prévention primaire à risque intermédiaire, commente le Pr Bruckert. Par ailleurs, elle confirme l'intérêt de la CRP dans ce contexte. Ce marqueur est indépendant des autres facteurs de risque, et il existe probablement une relation linéaire entre le taux de CRP et le niveau de risque cardiovasculaire, sous réserve d'avoir éliminé un syndrome inflammatoire ou infectieux. Toutefois, ce dosage est peu contributif chez les patients ayant d'emblée un niveau de risque élevé (une statine étant systématiquement prescrite) et inutile chez sujets à bas risque".
E2 : L'étude Jupiter en bref (3)
Publié le 24/04/2009
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Source : Le Généraliste: 2487
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