Devant une suspicion clinique de cancer broncho-pulmonaire, une imagerie doit être réalisée dans les meilleurs délais. La radiographie du thorax (face et profil) est une 1re étape [6]. Son principal atout est sa facilité d’accès, mais ses performances sont limitées : une radiographie thoracique normale n’élimine pas un CBP. Le bilan doit ensuite être complété par un scanner thoracique avec injection de produit de contraste. En cas de forte suspicion, des coupes abdominales supérieures entrant dans le cadre du bilan d’extension seront réalisées dans le même temps.
Les examens d’imagerie, même normaux, n’éliminent pas formellement le diagnostic. En cas d’anomalie à la radiographie thoracique ou de forte suspicion clinique d’un cancer broncho-pulmonaire malgré un bilan radiologique normal, une consultation spécialisée (pneumologue, oncologue, chirurgien thoracique) à visée diagnostique doit être organisée dans les plus brefs délais.
La TEP-TDM et l’IRM ne sont pas indiquées comme examen d’imagerie de 1re intention. Elles ne se conçoivent que dans un 2e temps, chez un patient potentiellement éligible à un traitement curatif.
Il n’existe pas non plus d’indication pour le dosage de marqueurs tumoraux sériques, que ce soit pour le dépistage, pour le diagnostic ou pour le suivi.
À ce stade, un prélèvement histologique est nécessaire pour la suite de la prise en charge (figure 1). Le prélèvement permet également, pour certains types histologiques, la recherche de mutations et biomarqueurs.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)