En France, aucune vaccination n’était recommandée, mais la publication du calendrier des vaccinations 2009 du Haut Conseil de la Santé Publique a modifié la donne.
Dans tous les cas, le carnet de vaccination de la femme doit être vérifié, et les rappels ou vaccinations indispensables envisagés, en particulier tétanos-diphtérie-poliomyélite-coqueluche.
En effet, il faut tenir compte de la recrudescence de cas de coqueluche observée chez de très jeunes nourrissons contaminés par des adolescents ou des adultes (2).
En ce qui concerne la coqueluche, proposer un rattrapage ou vacciner les adultes susceptibles de devenir parents dans les mois ou années à venir.
Pour la rubéole : vacciner les femmes dont la sérologie est négative ; pour les femmes nées après 1980, utiliser le vaccin trivalent (rougeole, rubéole, oreillons), au lieu d’un vaccin rubéoleux seul). Par ailleurs, il n’y a pas lieu de vacciner des femmes ayant reçu deux vaccinations préalables, quel que soit le résultat de la sérologie si elle a été pratiquée. Enfin, en raison du risque tératogène, il est nécessaire de s’assurer de l’absence d’une grossesse débutante et d’éviter toute grossesse dans les 2 mois qui suivent la vaccination.
Pour la varicelle : vacciner les femmes en âge de procréer, notamment celles qui ont un projet de grossesse et sans antécédent clinique de varicelle (en cas de doute, un contrôle sérologique préalable peut être pratiqué). Mais la vaccination doit être précédée d’un test négatif de grossesse, et selon les données de l’AMM, une contraception efficace de 3 mois est recommandée après chaque dose de vaccin.
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