1. Chez une femme enceinte, toute fièvre ≥ 38° (lire p. II) :
A- Justifie une consultation rapide si le terme est inférieur à 14 semaines d’aménorrhée.
B- Expose à un risque d’accouchement prématuré.
C- Nécessite deux hémocultures à la recherche d’une listériose.
D- Impose d’éliminer une pyélonéphrite, une listériose ou une chorioamniotite, potentiellement gravissimes.
2. L’hospitalisation d’une femme enceinte fébrile est systématique en cas de (lire p. II) :
A- Pyélonéphrite.
B- Pneumopathie.
C- Fièvre mal expliquée.
D- Fièvre associée à un écoulement vaginal.
E- Fièvre associée à des contractions.
3. Parmi les mécanismes de défense mis en jeu par le médecin en situation d'annoncer une mauvaise nouvelle, l'identification projective consiste à (lire p. III) :
A- Comparer la situation du patient à celle d'autres malades ayant la même pathologie.
B- Attribuer au patient ses propres sentiments ou émotions.
Réponses
Question 1. Réponses : B, C et D.
Toute femme enceinte devrait savoir qu’une température supérieure ou égale à 38° justifie une consultation rapide. Cette situation est fréquente (15 % des grossesses). En dessous de 38°3, l’hyperthermie en tant que telle n’a pas de répercussion fœtale. Les infections maternelles entraînent une augmentation de l’activité contractile de l’utérus et donc une augmentation des accouchements prématurés ; 30 à 50 % des accouchements prématurés seraient liés à une cause infectieuse.
Question 2. Réponse : toutes les réponses sont exactes. Si une étiologie bénigne est clairement identifiée, avec une absence de contractions utérines et une activité fœtale normale, la femme enceinte peut être prise en charge au domicile avec mise en place d’une surveillance rapprochée (ne pas oublier de noter son numéro de téléphone) et des recommandations pour éviter tout autre antipyrétique que le paracétamol (se méfier des anti-inflammatoires en vente libre).
Question 3. Réponse : B. L'identification projective est un mécanisme de défense fréquemment utilisé. Elle consiste pour le médecin à faire comme si le malade partageait les mêmes sentiments et préoccupations que lui. En comparant la situation du patient à la sienne ou en dispensant des conseils comme il l'aurait fait pour lui-même, il occulte le vécu du patient.
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