1. La mise sous sauvegarde de justice préserve les intérêts du patient et ne permet pas de prendre des décisions à sa place en urgence (lire p.III):
A- Vrai.
B- Faux.
2. Les tutelles et curatelles sont désormais réservées aux troubles mentaux et les difficultés économique ste sociales font désormais l’objet d’un dispositif social particulier ((lire p.III):
A- Vrai.
B- Faux.
3. Parmi les éléments suivants, lesquelles sont facteurs majeurs de risque de suicide (lire p.IV):
A- L’existence d’épisodes dépressifs.
B- La solitude.
C- L’alcoolisme, surtout associé à une dépression.
D- L’anxiété chronique.
4. Pour désamorcer une crise suicidaire, il convient de (lire p.IV):
A- Hospitaliser en urgence.
B- Prescrire systématiquement un anxiolytique.
C- Revoir rapidement le patient.
D- Rechercher les éléments qui rattachent le patient à vie et les mettre en avant.
E- Briser l’isolement en urgence.
Réponses
Question 1. Réponse : B. La sauvegarde de justice n'est pas vraiment une mesure car elle "ne
fonctionne pas", cad qu'elle ne permet pas de prendre des décisions
de gestion (d'ailleurs personne n'est nommé), mais elle préserve les
intérêts du patient, permettant même de faire annuler à postériori
des actes qui auraient été signés par le patient sous sauvegarde. Il
faut comprendre la sauvegarde comme un "parapluie" dont l'avantage
est qu'il est ouvert immédiatement, dès réception du signalement chez
le Procureur.
Question 2. Réponse : A. La loi de 1968 sur la protection des incapables majeurs a pris fin au 31/12/2008. Elle est maintenant totalement remplacée par celle qui a été adoptée le 5/3/07, qui innove en apportant des réponses différentes se
Question 3. Réponses : A et C. Le ratio de mortalité par suicide est 20,4 fois plus élevé chez les personnes souffrant de dépression que dans la population générale. 7 % des sujets dépressifs décèdent par suicide. Au moins 60 à 70 % des décès par suicide ont un lien avec une maladie dépressive au moment du passage à l’acte ; au moins 40 % avaient déjà fait une TS. Les maladies mentales représentent un facteur de risque majeur : syndrome bipolaire (risque relatif de 28), schizophrénie, alcoolisme, toxicomanies. Les antécédents de tentatives de suicide réprésentent aussi un risque majeur de passage à l’acte (30 à 40 % des suicidants font une nouvelle tentative dans l’année qui suit). Les facteurs tenant à la psychopathologie, à la vulnérabilité psychobiologique, d’autres à l'environnement culturel, interpersonnel (statut conjugal, graves difficultés professionnelles, solitude, rupture des contacts….) sont des facteurs de risque mais à un moindre degré.
Question 4. Réponses : C, D et E. L’hospitalisation est envisagée, en cas de troubles psychiatriques tel un syndrome bipolaire, en cas d’antécédents de tentatives de suicide et lorsque le projet est d’urgence élevée, c'est-à-dire lorsque la personne est très proche du geste (geste prévu dans les deux jours, létalité élevée du moyen de suicide). L’hôpital ne possède pas toujours une cellule de crise adpatée et l’hospitalisation en psychiatie n’est pas toujours bien tolérée.
Les antidépresseurs agissent lentement et ne sont donc pas indiquées dans l’urgence de la crise et les anxiolytiques sont à prescire avec prudence pour ne pas subtituer Avec l'autorisation du patient, impliquer l'entourage est salutaire pour à la fois mieux évaluer la sévérité des symptômes et soutenir et protéger. Les pensées qui raccrochent la personne à son environnement (personnes proches, mais aussi absentes voire décédées mais dont la représentation est protectrice) sont à cultiver par le médecin, y compris et surtout dans l’urgence suicidaire.
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