Il aura finalement fallu 7 ans pour que les anciennes recommandations HAS sur le diabète de type 2 soient enfin réactualisées. La HAS avait pourtant été saisie sur le sujet dès 2009 suite aux études remettant en cause l’intérêt du contrôle intensif de la glycémie et à l’arrivée de nouvelles molécules. « Mais 2 types d’événements sont venus ralentir le processus » reconnaît le Pr Harousseau. Le premier a été les suspicions pesant sur les glitazones et ayant finalement abouti à leur retrait. Le second a bien sûr été la suspension au printemps 2011 de l’ancienne recommandation pour vice de forme , les règles de gestion des liens d'intérêts à l'égard des laboratoires pharmaceutiques des experts consultés n'ayant pas été respectées.
« Dans ce contexte il est clair que nous avons tenu compte encore plus que par le passé des déclarations d’intérêt des experts et écarter un certain nombre d’experts ayant des conflits d’intérêt », ce qui a pris du temps.
À tel point qu’en juin dernier, la SFD avait décidé de faire sienne, la prise de position américano européenne, faute de recos françaises…
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