› La chirurgie reste le premier traitement du cancer du sein. L’évolution de celle-ci aura été marquée par une diminution des indications de mastectomie (qui reste cependant parfois nécessaire) et par une progression des traitements conservateurs, notamment par l’apport des techniques de chirurgie plastique à la chirurgie sénologique (oncoplastie) qui permet l’exérèse de tumeurs plus volumineuses.
› La chimiothérapie première (néoadjuvante) permet également en réduisant le volume tumoral d’être davantage conservateur. Parallèlement à cette progression du traitement conservateur on a assisté à l’émergence de la technique dite du ganglion sentinelle qui permet de retirer le ou les premiers ganglions axillaires les plus susceptibles d’être atteint sans devoir faire de curage axillaire en l’absence d’envahissement ganglionnaire. Cette technique permet donc de réduire les effets indésirables du curage axillaire et notamment le risque de lymphoedème. Elle nécessite en préopératoire l’injection en péritumorale ou eu périaréolaire d’un colorant bleu et d’un isotope radioactif, cette double méthode permet de réduire le risque de faux négatif (3).
› Une désescalade thérapeutique est peut-être également en cours en radiothérapie. La règle en cas de traitement conservateur est d’irradier l’ensemble du sein, de faire une surimpression au niveau du lit tumoral et d’irradier les aires ganglionnaires si celles-ci sont atteintes. Des modifications de dose et de modalités de radiothérapie sont à l’étude chez certaines patientes. Il est proposé parfois des irradiations partielles du sein (patientes âgées, petites tumeurs peu agressives) (4).
› En cas de mastectomie, la chirurgie réparatrice a également progressé avec les techniques de reconstruction d’emblée qui ne sont cependant pas toujours possibles et qui nécessitent que les patientes soient parfaitement conscientes qu’elles ne retrouveront cependant pas leur sein d’avant, et avec les progrès des lambeaux musculo- cutanés ou cutanéo-graisseux (DIEP : Deep Inferior Epigastric) (5).
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)