Dans une mise à jour datée du 13 janvier 2012, la HAS apporte deux précisions venant compléter le texte des dernières recommandations sur le dépistage biologique des hépatites B et C, datées de mars 2011. Ces précisions concernent le contrôle à 3 mois des marqueurs, tant du VHB que du VHC, lorsque l'on soupçonne une infection récente malgré la négativité du dépistage initial (1).
-› S'agissant de l'hépatite C, le nouveau texte stipule que si la détection des anticorps anti-VHC est négative et si l'on soupçonne malgré tout une infection récente avant séroconversion, le dosage doit être refait 3 mois après, et non 4 à 6 semaines après comme il est indiqué dans la version initiale. Chez le sujet immunodéprimé, et toujours en cas de négativité du dépistage du VHC, il reste recommandé de réaliser une recherche de l’ARN du VHC dès le premier prélèvement.
En cas d’Ac anti-VHC positifs, la sérologie doit être contrôlée par un nouveau test immuno-enzymatique (EIA) avec un autre réactif sur un deuxième prélèvement. Si la sérologie est de nouveau positive, le résultat à annoncer est "contact avec le VHC". Dans cette situation, la HAS recommande alors de rechercher l’ARN du VHC par PCR sur ce même deuxième prélèvement. Elle précise désormais que les deux techniques de PCR – qualitative et quantitative – peuvent indifféremment être utilisées.
-› Pour le VHB, la mise à jour de la recommandation indique que lorsque les marqueurs (Ag HBs, Ac anti-HBc, Ac anti-HBs) sont négatifs, mais qu'une infection récente est soupçonnée, un contrôle de ces marqueurs est nécessaire au bout de trois mois. Il ne faut donc pas se contenter dans ce cas d'interpréter la négativité du dépistage comme une absence de contact avec le virus. La cinétique des différents marqueurs au cours de l'infection à VHB aiguë (2) permet en effet de constater qu'après le contage, il faut environ 4 semaines pour voir apparaître l'Ag HBs, et qu'à 12 semaines, les Ac anti-HBc sont franchement élevés, de même que l'Ag HBs. Rappelons que la recherche des trois marqueurs d'emblée permet de déterminer le statut immunitaire exact de la personne à risque en un seul temps, pour un coût cependant plus élevé qu'avec les deux autres stratégies de dépistage, qui consistent à ne doser que deux marqueurs (Ac anti-HBc + Ac anti-HBs ; Ag HBs + Ac anti-HBs) (1).
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
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