« Le combat pour la maternité de Creil », condamnée à la fermeture, « n'est pas terminé », ont affirmé ce mardi des élus de l'agglomération Creil Sud Oise, lançant un « appel national » à la mobilisation et annonçant des recours judiciaires.
En vertu d'un arrêté publié le 9 janvier par l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France, les activités de la maternité de Creil (Oise) seront transférées fin janvier sur le site de Senlis, à une douzaine de kilomètres, afin « d'avoir un parcours de soins mieux organisé », selon l'ARS, qui justifie aussi sa décision par les « problèmes de recrutement médical nécessaire » pour une organisation sur deux sites.
« Après plus d'un an de combat », cet arrêté « ne signera pas la fin, mais au contraire un rebond de la mobilisation », a assuré mardi le maire PS de Creil, Jean-Claude Villemain, lors d'une conférence de presse, en présence de maires de l'agglomération, de représentants du personnel et du comité de défense de l'hôpital.
« Jamais une maternité de niveau trois, (équipée notamment d'un service de réanimation néonatale), réalisant plus de 1 500 accouchements par an, n'a été fermée en France », a dénoncé Jean-Pierre Bosino, maire de Montataire et vice-président du conseil de surveillance de l'hôpital. L'élu a indiqué avoir déposé plainte auprès du procureur du tribunal de grande instance de Senlis contre l'ARS et le directeur du groupement hospitalier « pour mise en danger de la vie d'autrui ».
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