L'agence régionale de santé (ARS) Guyane a fait savoir par voie de presse que le recrutement de médecins urgentistes à l'hôpital Rosemon de Cayenne était en cours. Une façon de répondre à la démission le 3 mai de 17 urgentistes, afin de dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Ils réclament quarante nouveaux postes d'urgentistes.
L'ARS a rappelé que les postes sont budgétés et financés et que la situation actuelle ne relève pas d'une carence de financements mais d'un défaut d'attractivité. « Les crédits sont là, les postes sont prévus [...]. Aujourd'hui, trouver des candidats urgentistes, c'est difficile, souligne Jacques Cartiaux, directeur de l'ARS à « Guyane la 1ère ». La direction en a trouvé cinq, il en faudrait cinq autres pour compléter l'objectif minimum de 35 [urgentistes NDLR] dans les deux mois à venir. Ces nouveaux venus ne viendraient pas compenser les démissionnaires mais s'ajouter à eux, lesquels, par définition, ne démissionneraient plus. »
Recherche médicale : les essais décentralisés bousculent l’organisation
Vers une intégration plus précoce des patients aux projets de recherche
Déterminés, cliniques et spécialistes promettent une grève « massive » début juin
JO 2024 : contestation à l'AP-HP sur les primes aux personnels et médecins