Deux accords majeurs concernant les personnels du privé à but non lucratif viennent d’être validés par arrêté. Leur mise à signature avait été actée le 7 juin pour une signature officielle le 17 juin. La publication au Journal officiel est donc une suite logique de ce processus.
Le premier accord porte sur la politique salariale, qui prévoit l’application du Ségur pour tous les « oubliés », soit une revalorisation de 238 euros brut (183 euros net par mois) avec rétroactivité à compter du 1er janvier 2024 à l’ensemble des salariés concernés de la branche. Il s’agissait d’inclure 200 000 personnels (administratifs, etc.) qui ne figuraient pas dans l’octroi de cette prime.
Le deuxième accord porte sur la fusion des conventions collectives des deux branches, la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires (Fehap) et l’organisation professionnelle des employeurs associatifs du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif (Nexem). Son objet est de favoriser des négociations sur la classification et les rémunérations dans le secteur qui devront aboutir avant la fin novembre. La volonté de la présidente de la Fehap, Marie-Sophie Desaulle alors interviewée par Le Quotidien et réélue pour un second mandat, est de valoriser les compétences et l’expertise de ces personnels ainsi que de travailler sur une autre logique que celle de la valeur du point d’indice. Bien d’autres champs comme la prévention des risques ou la spécificité des métiers feront partie des sujets cruciaux pour faire évoluer les conditions de travail difficiles de ces salariés soumis à un taux élevé de sinistralité.
Ce que l’on sait du vol de données de santé de plus de 750 000 patients d’un établissement francilien
L’Igas veut inciter tous les hôpitaux à déployer des actions de prévention primaire
À l’hôpital psychiatrique du Havre, vague d’arrêts de travail de soignants confrontés à une patiente violente
« L’ARS nous déshabille ! » : à Saint-Affrique, des soignants posent nus pour dénoncer le manque de moyens