17 médecins urgentistes ont déposé jeudi 3 mai leurs lettres de démission ou demandé leur mise en disponibilité à la direction du centre hospitalier Andrée Rosemon, à Cayenne (Guyane), pour dénoncer leurs conditions de travail et l’inaction de leurs responsables hiérarchiques.
Avec « une moyenne de 120 passages par jour » et des procédures longues (dont les évacuations sanitaires par hélicoptère) dans des zones enclavées, les 25 médecins urgentistes du service réclament quarante postes minimum.
L'établissement a confirmé que 13 praticiens contractuels étaient démissionnaires, trois titulaires avaient demandé leur mise en disponibilité et le départ d'un autre était prévu.
La collectivité territoriale de Guyane a écrit aux ministres Agnès Buzyn (Santé) et Annick Girardin (Outre-Mer) pour attirer leur attention sur le « découragement des médecins déjà sur place, de plus en plus nombreux à envisager à leur tour un départ qui précipiterait de fait l’arrêt total de l’activité du SAMU ».
Recherche médicale : les essais décentralisés bousculent l’organisation
Vers une intégration plus précoce des patients aux projets de recherche
Déterminés, cliniques et spécialistes promettent une grève « massive » début juin
JO 2024 : contestation à l'AP-HP sur les primes aux personnels et médecins