Les examens cliniques objectifs et structurés (Ecos) nationaux – comptant pour l’examen national classant de 6e année des études médicales – se sont déroulés « de manière très satisfaisante », « sans problème majeur à signaler », a salué la conférence nationale des doyens des facultés de médecine. S’inscrivant dans le cadre de la réforme de l’accès au troisième cycle, ces épreuves ont été organisées simultanément dans les 32 facultés de médecine, les 28 et 29 mai 2024, pour 7 879 étudiants.
Le déroulement de ces examens était menacé par l’appel à la grève du syndicat des hospitalo-universitaires (SHU). Inquiets du manque d’attractivité de leur métier et de la réforme de leur retraite, les personnels HU souhaitaient perturber le déroulé des Ecos, en pratiquant la politique de la chaise vide côté examinateurs.
Visiblement, cette stratégie n’a pas eu l’effet perturbateur escompté. Le mouvement a été très peu suivi (3,7 %), selon les doyens, et la mobilisation des personnels hospitalo-universitaires titulaires (PU-PH et MCU-PH), non titulaires (CCA, AHU, PHU) et administratifs des facultés a été « exceptionnelle » pour permettre le bon déroulement des épreuves. S’opposant au mouvement de grève des HU, la conférence des doyens se dit toutefois « mobilisée » pour obtenir des ministères concernés « un choc d’attractivité en faveur du statut hospitalo-universitaire et donc pour l’avenir du CHU ».
Pour rappel, les Ecos visent à évaluer la capacité des étudiants à agir en milieu professionnel à travers leur « savoir-faire » et leur « savoir-être », des « compétences essentielles » pour les futurs médecins. Sur les deux jours, les étudiants ont effectué des tâches dans dix stations (qui reproduisent des situations cliniques réelles) réparties en cinq consécutives par jour. « Près d’une station sur deux fait intervenir des patients ou des professionnels de santé simulés qui sont spécialement formés en vue de ces épreuves », rappelle la conférence, qui se réjouit de ce « succès ».
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