Selon les résultats de cette enquête, les contaminations sont dues à des perturbateurs endocriniens avérés (le bisphénol A, les phtalates) ou suspectés (les éthers de glycol, les parabens), autrement dit des substances susceptibles d’altérer les fonctions du système endocrinien. D’autres sont des cancérigènes probables ou confirmés.
Les résultats montrent une imprégnation plus importante des enfants par rapport aux adultes et qui diminue avec l’âge. Cette observation pourrait notamment s’expliquer par le plus faible poids des enfants.
Concernant les bisphénols, « les moyennes géométriques en bisphénol A (BPA) étaient respectivement de 2,25 et 2,69 μg/g de créatinine chez les enfants et les adultes ; égales à 0,44 et 0,53 μg/g de créatinine pour les bisphénols S (BPS) et de 0,26 et 0,31 μg/g de créatinine pour les bisphénols F (BPF) », notent les scientifiques, des niveaux d’imprégnation globalement « du même ordre de grandeur, voire légèrement supérieurs » à ceux trouvés dans les autres études européennes.
Et neuf phtalates, considérés comme « substances toxiques pour la reproduction », ont été quantifiés dans 80 à 99 % des échantillons des adultes et des enfants.
L’imprégnation par les polluants du quotidien étant souvent liée au mode de vie, la deuxième stratégie nationale prévoit une campagne d’information grand public et une liste de bonnes pratiques pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
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