Début avril, 320 généralistes dans le collège MG ont été élus lors des élections 2021 des Unions régionales des professionnels de santé (URPS). Parmi eux, des nouveaux venus dans le paysage syndical et des unions. Tous les vendredis de l’été, Le Généraliste rencontre vos nouveaux représentants : ils nous expliquent leurs motivations et leurs priorités pour ce challenge. Aujourd’hui le Dr Déborah Cadat, 43 ans, installée à Grenoble.
Je suis installée depuis 2013 à Grenoble et je me suis syndiquée chez MG France la même année. Mais je suivais déjà leurs combats. Aux réunions, j’ai vu beaucoup de bienveillance. J’ai constaté que les élus défendaient de nombreuses luttes : respect du système de santé, du patient, accès aux soins, congé maternité pour les femmes médecins… Je me suis pleinement retrouvée dans ces valeurs. Pendant la crise sanitaire, j’ai participé aux cellules de crise initiées par les acteurs du soin et les institutions. J’y suis allée au titre de l’URPS pour remplacer un collègue et j’ai compris que je pouvais apporter ma pierre à l’édifice. J’ai eu envie de continuer ce travail-là sur d’autres thématiques et c’est pour cette raison que je me suis présentée aux élections. Pendant mon mandat, j’aimerais travailler sur le lien entre ville et hôpital et proposer des expérimentations pour améliorer la prise en charge des patients après leur hospitalisation.
De Dijon à Nevers par les airs, opération reconduite pour les « flying doctors » bourguignons
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal