Entre 2010 et 2023, l’effectif des médecins exerçant en libéral (par rapport au salariat et à l’exercice mixte) a diminué de 11,8 %, selon le récent bilan publié dans l’atlas de la démographie médicale de l’Ordre. Désormais, près d’un praticien sur deux est salarié. Si la médecine générale résiste (près de 56,3 %, d’entre eux sont libéraux), la tendance est aussi à la baisse. En cause, le manque d’attractivité de ce mode d’exercice. Les jeunes générations aspirent également à exercer leur métier différemment, à mieux équilibrer vie professionnelle et personnelle. Peut-on encore inverser la tendance ?
L’exercice libéral est-il condamné à terme ? Peut-il répondre aux aspirations des jeunes générations ? Ce mode d’exercice a-t-il encore des avantages pour les médecins ? Le salariat va-t-il devenir majoritaire ? Le modèle libéral est-il plus rentable que le salariat du point de vue du système de santé ? Si c’était à refaire, quel serait votre mode d’exercice ? À vous de débattre…
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim