Dans l'affaire d'Orthez, seuls les deux médecins demeurent mis en examen. Les mises en examen pour "homicide involontaire" de la clinique et du centre hospitalier d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques), dans l'affaire du décès d'une patiente enceinte ont en effet été annulées. Les deux instances, qui avaient été mises en examen en juin et juillet derniers, sont désormais placées sous le statut de témoin assisté.
Statuant sur ces faits remontant à septembre 2014, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau a annulé les mises en examen "aux motifs, entre autres, que la clinique en tant que personne morale ne pouvait pas connaître les antécédents de l'anesthésiste", recrutée depuis peu, a expliqué à l'AFP Me Julien Marco, avocat de la clinique.
Le 26 septembre 2014, l'anesthésiste blelge mise à disposition de l'hôpital public par la clinique privée de la ville, était chargée à la maternité d'une patiente de 28 ans, Xynthia Hawke, sur le point d'accoucher. Elle avait administré à sa patiente une péridurale, avant de sortir chez des amis. Helga Wauters, qui avait bu le soir du drame, a été mise en examen en octobre 2014 pour homicide involontaire aggravé. Un autre praticien, l'obstétricien présent à la maternité le soir des faits, a été mis en examen en mars 2016 pour non-assistance à personne en danger.
L'accouchement se déroulant mal, une césarienne était devenue nécessaire. Rappelée, l'anesthésiste avait intubé les voies digestives au lieu des voies respiratoires. En arrêt cardiaque, la patiente avait été transférée à l'hôpital de Pau, où elle était décédée.
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