Après leur cérémonie d'intronisation, ses prédécesseurs avaient pris l'habitude de rendre hommage à des personnalités de premier plan depuis longtemps disparues. Dimanche 14 mai, Emmanuel Macron a choisi d'honorer des vivants qui ont combattu récemment pour la France. Entre la cérémonie de l'Elysée et la réception traditionnelle à la mairie de Paris, le nouveau président a fait une escapade discrète, dimanche après-midi vers 15 h 00, à l'hôpital militaire Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine).
Visite sans caméra, auprès de soldats français grièvement blessés. Emmanuel Macron a commencé sa visite au chevet du sergent Philippe Perrot, du 1er régiment parachutiste d’infanterie de marine de Bayonne. Agé de 29 ans, il est hospitalisé en raison d’une blessure par balle intervenue le 22 juillet 2016 au Mali.
Il a également échangé avec le caporal-chef Kevin Emeneya, pensionnaire de l’Institution nationale des Invalides et issu du 1er régiment étranger du génie de Laudun. Originaire de la République démocratique du Congo, ce soldat de 27 ans a été naturalisé par le sang versé le 11 mars 2011. Il avait été blessé le 2 juillet 2010 en Afghanistan par un tir d’insurgés.
Enfin, le président a rencontré le 1ère classe Geoffrey Dhaenens, blessé par un engin explosif en novembre dernier. Appartenant au 3ème régiment du génie de Charleville-Mézières, ce jeune soldat de 21 ans a été blessé le 27 novembre 2016 au Mali lorsque son véhicule a sauté sur un engin explosif.
"Le président a souhaité, comme premier déplacement, se rendre au chevet des soldats blessés au combat, pour défendre notre nation et la liberté dans le monde", a précisé l'entourage d'Emmanuel Macron, avant d'affirmer que cette visite "sans presse, de manière très discrète, témoigne d'une présidence sensible aux symboles et aux gestes forts". Le nouveau chef de l’État avait annoncé que sa première visite serait réservée aux troupes françaises. Un autre déplacement est prévu prochainement auprès des militaires, cette fois-ci à l'étranger, après sa visite programmée lundi à Berlin, chez la chancelière allemande Angela Merkel.
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