Que vive le salariat chez les généralistes !

Publié le 19/10/2018
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Il y a quelques jours, dans un congrès médical, une consœur a pris la parole, et nous a présenté sa fonction : généraliste salariée dans un centre de santé avec un travail de 35 heures par semaine.

Cependant, elle a demandé quelles pouvaient être les solutions pour améliorer son poste de travail qu’elle juge inadapté (problème de luminosité trop intense).

Bien entendu, cette réflexion d’une collègue nous amène à rebondir sur la problématique du salariat (très bien développée dans le Généraliste).

Être salarié est très attractif pour de multiples raisons : salaire, réduction des tâches administratives, congés payés, arrêt de travail pris en compte comme un fonctionnaire…

Cependant, il ne faut pas oublier que travailler pour une collectivité, c’est aussi accepter certaines contraintes: ne pas refuser les campagnes préventives proposées par le « payeur », accepter sans broncher le local proposé avec un équipement pas nécessairement en adéquation avec l’activité voulue par le confrère.

L’article du Généraliste nous parle également des praticiens qui embrassent une carrière hospitalière. Cette fonction semble attractive, mais en pratique, nous voyons beaucoup de démissions au sein de ces établissements car ces collègues refusent une charge trop importante de travail, et cela sans réelle reconnaissance.

D’autre part, il ne faut pas oublier que pour étendre ce dispositif aussi attractif soit-il, il faut augmenter le nombre de praticiens de manière considérable ; action qui n’a jamais été réellement prise en compte par les politiques.

« Gouverner c’est prévoir, et ne rien prévoir c’est courir à sa perte » De Girardin Émile. La Politique Universelle 1852.

Dr Pierre Frances, Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)

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Source : lequotidiendumedecin.fr