Les syndicats de médecins libéraux auront finalement obtenu gain de cause. Alors que jusqu'ici, les praticiens en cumul emploi-retraite continuaient de cotiser à la Carmf sans pour autant acquérir de nouveaux droits, le gouvernement avait indiqué début janvier être prêt à ce que cela change… à partir de 2037 !
Une échéance bien trop lointaine au goût des syndicats, qui estimaient à l'unisson que cette mesure devait entrer en vigueur dans les plus brefs délais afin de pallier la crise démographique.
Une mesure de « bon sens »
Peu après cette annonce, Laurent Pietraszewski, avait rétropédalé et assuré lors d'un entretien avec le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, qu'il « allait étudier la possibilité de mettre en place [cette mesure] au plus vite ». Jeudi dernier, à la sortie de son rendez-vous avec le secrétaire d'État à la réforme des retraites, le Dr Philippe Vermesch, président du SML, confiait quant à lui que la position de son syndicat — la même que la CSMF — semblait avoir « été entendue ».
Et effectivement, l'article 26 du projet de loi instituant un système universel de retraite, présenté en conseil des ministres vendredi 24 janvier, indique qu'il « sera désormais permis aux assurés partis à la retraite de s’ouvrir de nouveaux droits à la retraite lorsqu’ils exercent une activité » à partir de 2022.
Mercredi, la CSMF s'est félicitée de cette avancée dans un communiqué, soulignant au passage qu'il s'agissait d'une mesure de « bon sens ». « N'en déplaise à certains, la CSMF ne bavarde pas, elle travaille efficacement ! », plastronne l'organisation.
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