La majorité des organisations d’étudiants, d’internes et de chefs reste en retrait du mouvement de grève contre le projet de loi de santé à partir du vendredi 13 novembre organisé à l’appel de tous les syndicats de médecins libéraux. À une exception : le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (REAGJIR) apporte son soutien aux confrères qui veulent participer à la journée santé morte (ou Black Friday) de vendredi. « Ce mouvement est l’expression d’un besoin urgent de repenser notre système de santé », affirme le syndicat présidé par le Dr Jacques Olivier Dauberton, qui souhaite toutefois dépasser la seule opposition à cette réforme et particulièrement au tiers payant généralisé.
Dans le cadre de la grande conférence de santé – à laquelle il participe – le Regroupement défend plusieurs propositions dont la diversification de la rémunération ou le développement de guichets uniques à l’installation des professionnels de santé.
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