L'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) a dénoncé une fois de plus les fermetures récurrentes, estivales ou permanentes, de plusieurs services mobiles d'urgence et réanimation (SMUR) en raison « de la conjonction des contraintes budgétaires, de la pénurie de médecins dans certains territoires et de la pénibilité du métier d'urgentiste ». L'organisation a notamment réagi au décès par infarctus d'un homme de 43 ans survenu dans l'Aude, le 10 août, pris en charge en trois temps (une ambulance privée, un infirmier sapeur-pompier, un médecin correspondant). Ce jour-là, le SMUR le plus proche, en sous-effectif, était fermé. L'AMUF s'est également inquiétée des effets de fermetures ponctuelles de services d'urgences dans la Drôme et en Seine-Maritime mais aussi de tensions en Ile-de-France, dans les hôpitaux de Meaux, de Pontoise et du Kremlin-Bicêtre.
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim