Le Dr Claude Leicher a de quoi être satisfait. Le généraliste d'Étoile-sur-Rhône (Drôme), 68 ans, a réuni samedi la troisième journée nationale des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) à Bron dans un contexte porteur pour ces structures. La Fédération des CPTS -qu'il préside depuis 2019- fait état d'une vraie dynamique : 843 CPTS sont actuellement en place, dont 172 ayant signé l'accord conventionnel interpro (ACI) avec la CNAM et 671 projets supplémentaires prendront bientôt place dans ce paysage.
Autre motif de contentement pour le généraliste : après une phase de blocage, les discussions sont en voie d'achèvement avec la Cnam. Depuis des mois, il œuvrait en coulisses pour améliorer le cadre de financement des CPTS, qui est négocié par les partenaires conventionnels dans un avenant. L'effort conséquent consenti par l'Assurance-maladie pour soutenir le fonctionnement et les missions des CPTS devrait aboutir à un accord fin 2021.
Claude Leicher ne cache pas sa satisfaction. Pour lui, ces collectifs libéraux qui maillent progressivement le territoire ne sont plus « une option mais une nécessité ». Face au vieillissement de la population et à la désertification médicale, ces pools sont à ses yeux « indispensables » pour structurer la coordination entre les soins de ville, l'hôpital et les Ehpad dans chaque bassin de population. « Si l’articulation avec le médico-social n'existe pas, on ne peut pas mettre en place le maintien à domicile », argumente l'ancien président de MG France.
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