RÉAGISSANT aux résultats du sondage « le Quotidien-IFOP » du 21 septembre qui place MG-France en tête des intentions de vote dans le collège généralistes, le Dr Claude Leicher, son président, a indiqué qu’il ne se laissait pas « bercer » par les bons chiffres de ce sondage. « Nous restons mobilisés, a-t-il ajouté, les généralistes doivent prendre leurs responsabilités, nous ne nous satisfaisons pas de ces 33 % d’intentions de vote dont nous sommes crédités. Quand on est généraliste, on doit voter MG-France. »
Au-delà de ce plaidoyer pro domo, MG-France continue à développer ses propositions, alors que le scrutin pour les élections professionnelles sera clos dans moins d’une semaine. Le syndicat réclame un investissement massif de l’état dans les soins de proximité, un investissement « pas cher et immédiatement rentable » aux yeux de son président. Il demande également l’arrêt des mesures d’économies « qui fragilisent l’accès au premier recours et dirigent les gens vers l’hôpital », ainsi que le rétablissement de la confiance entre les généralistes et l’Assurance-maladie. À ce sujet, Claude Leicher a rendu un hommage appuyé au Dr Poupardin, poursuivi par sa caisse primaire pour non-respect de l’ordonnancier bizone, « un militant excessif contre les excès du système », a-t-il notamment indiqué. Enfin, MG-France entend « favoriser la construction d’un parcours de soins à partir des acteurs de terrain ». C’est dans cet esprit que Claude Leicher a annoncé la création d’une association réunissant en son sein des médecins traitants et des médecins correspondants « afin d’organiser un vrai parcours de soins en ambulatoire ». « Aujourd’hui, a-t-il conclu, le parcours de soins n’est rien d’autre qu’un parcours tarifaire. »
Missions, consultation et diagnostic, prescription : le projet Valletoux sur la profession infirmière inquiète (déjà) les médecins
Désert médical : une commune de l’Orne passe une annonce sur Leboncoin pour trouver un généraliste
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre