Le moyen le plus traditionnel d'acheter de l'or demeure bien entendu l’achat de pièces ou de lingots. C’est souvent le vecteur privilégié en raison de la part de motivation « plaisir » qu’il comporte. C’est agréable à regarder une pièce d’or ! Mais aujourd’hui, il est aussi possible d’acquérir de l’« or-papier », moins plaisant à contempler mais qui permet en revanche de bénéficier de la fiscalité plus avantageuse des valeurs mobilières.
De l'or… en papier !
Ainsi, vous pouvez acquérir des titres indexés sur l'or physique tel que le Lyxor GBS (ETC), qui sont regroupés sous le terme générique d'« Exchange Traded Gold ». Il s'agit d'obligations à coupon zéro, à durée indéterminée (c'est-à-dire sans date de remboursement) qui sont garanties par de l'or physique. Chaque titre représente un dixième d'once d'or Troy. Son prix est donc égal à 1/10e du cours au comptant en dollars de l'once d'or à Londres.
Ces obligations permettent donc d'obtenir un rendement équivalent aux variations du prix de l'or diminué des frais de gestion. Elles sont cotés à la Bourse de Paris au comptant et en continu sur le segment des certificats et des warrants : NextWarrants. Les types d'ordres sont les mêmes que pour les actions (ordre à cours limité, au marché, etc.).
Investir dans les mines ?
Autre moyen d’investir dans l’or, les fonds aurifères et les actions de mines d’or ou de sociétés de prospection minières.
Les fonds aurifères sont des Sicav et des FCP actions dont l'actif est majoritairement investi en actions de sociétés cotées, surtout étrangères, dont l'activité a un lien avec l'or : mines d'or (sud-africaines, chinoises, canadiennes, australiennes) et sociétés de prospection minière. Il y a environ 14 fonds en France dont pour une majorité, 50 % de l’actif est investi dans des sociétés de mines d'or.
A noter que pour diversifier leurs risques, certains de ces fonds investissent également en actions de sociétés dont l'activité est liée à d'autres métaux précieux (argent, palladium, platine) ou aux matières premières.
Il est également possible d’acquérir directement des actions de mines d’or ou de sociétés de prospection minières mais les risques sont plus élevés car les aléas propres à ce type d’investissement (gestion de la société) ne sont plus alors dilués d’où notre préférence pour les fonds aurifères.
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