Des progrès sur les prescriptions en générique des antidépresseurs

Par
Publié le 27/04/2015
Article réservé aux abonnés

Crédit photo : PHANIE

Depuis le début, les médecins se montrent plutôt bons élèves sur l’optimisation des prescriptions.

En 2014, la prescription d’antidépresseurs génériqués a encore progressé de 7,5 points avec une part de boîtes qui est passée de 66 % à 75,7 % en trois ans. L’assurance-maladie explique ces bons résultats par l’inscription du séroplex dans le répertoire et par une meilleure information délivrée aux médecins.

Autre point positif, la prescription d’aspirine à faible dosage aux patients traités par antiagrégants plaquettaires a dépassé l’année dernière de 0,4 point l’objectif cible de 85 %.

La part de prescriptions de statines en générique a bondi de 38,2 % à 67 % en trois ans, se rapprochant ainsi de l’objectif cible de 70 %. La CNAM espère encore améliorer ce score en pariant sur la diminution des prescriptions de rosuvastatine (Crestor®), molécule sans générique mais qui fait l’objet depuis novembre dernier d’une demande d’entente préalable.
 

[[asset:image:1756 {"mode":"full","align":"","field_asset_image_copyright":[],"field_asset_image_description":[]}]][[asset:image:1761 {"mode":"full","align":"","field_asset_image_copyright":[],"field_asset_image_description":[]}]]

Des marges de progression restent possibles sur le recours aux inhibiteurs d’enzymes de conversion (IEC) plutôt qu’aux sartans (+ 1,1 point avec un taux de 41,5 % pour un objectif de 65 %), observe l’assurance-maladie. Des progrès sont également attendus sur les antibiotiques, que les médecins prescrivent un peu plus sous leur forme générique (de 78,6 % en 2011 à 83,1 % en 2014) mais sans pour autant atteindre l’objectif de 90 %.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9407