Les représentants des professions impactées par la réforme seront reçus d'ici au 15 octobre par Jean-Paul Delevoye pour dresser un état des lieux précis et chiffré et se fixer un calendrier de travail, a assuré Édouard Philippe, en fin de semaine dernière.
Négocier : c'est la voie privilégiée par l'Union nationale des professions libérales (UNAPL), qui n'appelle pas à manifester. Déjà reçue le 6 septembre à Matignon dans le cadre de la délégation U2P (Union des entreprises de proximité), l’UNAPL a réaffirmé l'exigence que les réserves constituées par des générations de libéraux soient « sanctuarisées ». La Fédération française des praticiens de santé (FFPS), qui réunit des syndicats d'infirmiers, de kinés, d'orthophonistes, d'orthoptistes et de podologues, joue aussi la carte des discussions.
Enfin, sans préjuger des modalités d'action, les cinq syndicats de médecins libéraux représentatifs (CSMF, MG France, SML, FMF et Le BLOC) ont décidé de défendre ensemble plusieurs principes. Cette position commune concerne les droits acquis « à l'euro près », le contrat conventionnel (ASV), la place de la profession dans la gouvernance du régime universel, les missions sociales de la CARMF, la sauvegarde des réserves et le rapport cotisations/prestations qui doit « maintenir le niveau de retraite actuel pour les générations à venir ».
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