Longtemps repoussée, la loi sur le plafonnement strict des rémunérations des médecins intérimaires (1 170 euros pour 24 heures) entrera en vigueur le 3 avril prochain. Dans un contexte de pénurie médicale et d’épuisement du personnel, cette mesure fait craindre le pire aux syndicats hospitaliers qui redoutent la fuite des intérimaires avec pour conséquences une surcharge de travail pour les soignants en poste, voire la fermeture de services et de lignes de garde... Mais pour le ministre de la Santé, François Braun, il est temps de mettre fin à ce système qui favorise les « mercenaires cannibales », qui empochent en une nuit « deux fois ce que gagne une infirmière en un mois ».
Quel impact ce plafonnement des tarifs aura sur le fonctionnement des établissements ? Les médecins intérimaires vont-ils déserter l’hôpital public ? Comment les PH en place perçoivent-ils cette mesure ? Pourront-ils éviter la fermeture de services et à quel prix ? Faut-il craindre des réquisitions ? Redoutez-vous de nouveaux départs de praticiens vers le privé ? Vous êtes médecin intérimaire ou chef de service concerné par cette mesure, à vous la parole…
Éditorial
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Débat
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