Les pouvoirs publics font tout pour se sortir du casse-tête des pénuries de médicaments. Hors les quelques pistes d'amélioration lancée dans son plan de lutte contre les pénuries 2019-2022 le 8 juillet dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn propose d'expertiser la création d'une pharmacie centrale qui permettrait de gérer des stocks de médicaments les plus vitaux pour les patients. La mise en oeuvre et la gestion en seraient assurées par le service de santé des armées, l'agence Santé publique France et les centrales d'achat hospitalières. Illustration dans l'action 20 : « La mise en place d’une solution publique permettant d’organiser, de façon exceptionnelle et dérogatoire, l’approvisionnement en MITM* dans les cas d’échec des négociations avec les laboratoires concernés. »
Des mesures plus concrètes et plus rapides sont proposées d'ici à 2021 pour pallier les pénuries en établissements de santé. Seront développés dans le cadre des procédures d'achat les recours aux appels d'offre avec plusieurs attributaires. L'objectif est de disposer d'au minimum deux industriels capables de livrer les produits recherchés. Egalement sera mis l'accent sur les pratiques hospitalières pour que soient fiabilisées les quantités prévisionnelles de produits annoncées dans les appels d’offres en vue d’un lissage du flux de commandes des médicaments lors de l’exécution des marchés. Pour ce faire, des entrepôts globalisés seront mis en place au niveau des groupements hospitaliers de territoire (GHT) voire au niveau supra-GHT (action 15).
*Médicament d'intérêt thérapeutique majeur.
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