La facilité d'usage d'une application n'est pas un détail lorsqu'on suit un régime diabétique. Même s'il existe déjà bien d'autres applis qui mesurent la quantité de glucides, protéines et lipides en fonction du poids, il suffit de quelques clics pour arriver à ses fins avec l'appli Dietsensor. Simplement l'utilisateur prend une photo des aliments avec son smartphone ou les scanne avec un spectromètre de poche. Le principal atout de l'appli est sa capacité à se connecter avec d'autres objets connectés tels que bracelets et balances, ce qui permet de prendre en compte les variations de calories consommées et les variations de poids.
En quoi alors cette appli se distingue-t-elle vraiment des autres existantes sur le marché français ? Même si les fondateurs sont un couple de Français, leur start-up est basée aux Etats-Unis, mais contrôlée par leur holding en France. En découle une culture anglo-saxonne du diabète, où les patients ont plus de libertés alimentaires, et ne sont pas contrôlés comme en France par leur diabétologue. Du coup, cette autonomie augmente les risques d'exposition à la maladie. En d'autres termes, le marché anglo-saxon lui semble plus ouvert que la France. En témoignent les dix hôpitaux ayant pris contact avec les créateurs de l'appli pour la tester. Un seul est français, l'hôpital Necker. Les autres sont situés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Corée. En dépit de tous ces obstacles, l'objectif des gérants de cette start-up est d'attirer un grand nombre d'utilisateurs français afin ultérieurement de pouvoir négocier un remboursement auprès des assureurs, sans passer par la case Sécurité sociale.
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