Sur 350 000 nouveaux cas de cancer par an, plus de la moitié sont qualifiés de douloureux. La douleur n’est pas banale. Elle est attribuée soit à l’évolution de la maladie (70 % des cas), soit au traitement (20 % des cas). Les conséquences pour les patients sont dommageables dans leur qualité de vie (isolement, anxiété, dépression...) surtout en cas de chronicité de la douleur. L’application Mon coach douleur développée par les laboratoires Takeda permet d’améliorer le dialogue entre le patient cancéreux et son médecin autour de sa douleur.
Experts
Quels sont les experts qui ont participé au contenu de l’application ? Un hackathon collaboratif a été mis organisé pendant un après-midi. Il était composé d’oncologues, de radiothérapeutes, de spécialistes de la douleur, d’infirmières, de patients et d’informaticiens spécialisés dans le développement d’applications mobiles. Les participants ont réfléchi à quatre thématiques : « e-projet, douleur cancéreuse, patient et utile ». Avec les pistes suggérées a été proposé un cahier des charges. Ensuite, une équipe de quatre développeurs à temps plein ont travaillé pour réaliser l’appli pendant six mois. L’appli a finalement mise en ligne sur l’apple store et sur Google Play le 3 février 2016.
Mode d’emploi
Pour utiliser l’appli, le patient doit d’abord la télécharger. Ensuite, il saisit les douleurs à la périodicité souhaitée, c’est-à-dire soit chaque jour, soit chaque semaine, afin de pouvoir les évaluer. Il agit comme pour un carnet de suivi. Il entre la localisation de sa douleur, son intensité, leur durée, la date, la caractérisation de ses douleurs (fourmillements, coups de couteau, etc.), la répercussion sur son quotidien. Toutes ces informations sont accompagnées de pictos très pratiques. La dernière question posée au patient est de savoir s’il a bien pris son traitement anticancéreux et éventuellement son traitement pour les douleurs paroxysitiques. L’objectif final est d’analyser ces informations subjectives en données analysables par le médecin après coup. Celui-ci obtient alors une synthèse de l’ensemble des douleurs qui sont survenues. Un dialogue peut alors s’instaurer entre le médecin et son patient à partir de toutes ces données collectées.
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