En bref

La consommation d’édulcorants serait associée à une augmentation de la fréquence de cancers

Publié le 24/03/2022

Crédit photo : VOISIN/PHANIE

- La consommation d’édulcorants serait associée à une augmentation de la fréquence de cancers, c’est le résultat d’une étude française menée à partir de la cohorte NutriNet-Santé qui réunit 102 865 participants. Les plus nocifs seraient l’aspartam et l’acésulfame-K à l’origine d’une augmentation du cancer du sein et de ceux liés à l’obésité.

- Les effectifs de médecins des services de protection maternelle et infantile (PMI) ont reculé de 4,8% entre 2016 et 2019, selon une étude de la Drees qui vient de paraître (voir ici).

- Entre 2019 et 2020, le nombre d’hospitalisations en court séjour a diminué de 12 % et le taux standardisé sur l’âge, qui neutralise l’augmentation et le vieillissement de la population, de 13 %, selon une étude de la Drees sur la morbidité hospitalière, qui vient de paraître (voir ici).

- « Malgré l'allègement prématuré des mesures contre la Covid-19, l'Académie nationale de médecine rappelle que la pandémie n'est pas terminée et recommande aux personnes âgées ou atteintes de comorbidités de continuer d'appliquer strictement les gestes barrière et de porter le masque (de préférence FFP2) en milieu clos ou en situation de promiscuité, afin de se protéger; de mettre à jour sans tarder leur statut vaccinal anti-Covid, la troisième dose devant impérativement compléter le schéma vaccinal quel que soit l'âge, et la quatrième dose devant être envisagée à partir de 65 ans suivant les recommandations de la HAS. »

Extraits du communiqué de l'Académie de médecine publié le 24 mars 2022.

- Dans un avis rendu le 24 mars (à lire ici), la HAS a émis des recommandations détaillées pour « promouvoir le bon usage des opioïdes antalgiques et réduire le nombre de surdoses » pour chaque situation où ces médicaments peuvent être prescrits: traitement de la douleur chronique non cancéreuse, de la douleur aiguë, de celle liée au cancer ou encore chez la femme enceinte et allaitante. « Qu'importe le type de médicament opioïde, une quantité prescrite trop importante peut s'avérer rapidement problématique », souligne-t-elle. Face à la douleur chronique non cancéreuse, la HAS note que « les antalgiques opioïdes ne doivent être envisagés qu'en dernier recours. Ces médicaments ne peuvent pas être prescrits pour des douleurs pelviennes chroniques ou musculosquelettiques », ni contre les migraines, précise-t-elle.

 


Source : lequotidiendumedecin.fr